Tous nos jours parfaits – Jennifer Niven

Tous nos jours parfaits
– Jennifer Niven

couv73936753Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie.
Finch est la « bête curieuse » de l’école. Il oscille entre les périodes d’accablement, dominées par des idées morbides et les phases « d’éveil » où il déborde d’énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s’est isolée et s’est laissée submerger par la culpabilité.
Pour Violet et Finch, c’est le début d’une histoire d’amour bouleversante: l’histoire d’une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir.

Éditions : Gallimard
Pages : 377
Prix : 17.50 euros
Ma note : 17/20

Mon Avis :

Quelle lecture. J’ai acheté ce roman d’occasion pour 3 euros, il est vraiment comme neuf. J’ai décidé de le lire car il semblait facile et agréable.

Je vais vous donner mon avis dans l’ordre chronologique de ma lecture. Parce que j’ai changé d’avis en cours de route.

Première partie:

Je me suis clairement ennuyée dans la première partie du roman. Oui l’histoire était sympathique. Mais le style et les personnages m’ont fait penser à John Green et il faut savoir qu’à part Nos étoiles contraires je n’ai pas aimé ses écrits. Bref.
Finch est un garçon qui a des problèmes, c’est évident. J’ai eu du mal à voir clairement de quoi il s’agissait. Malheureusement je n’ai pas accroché avec ce personnage.
Violet est une jeune fille qui a vécu un drame, et je me suis mise à sa place. Là j’ai commencé à pleurer en me demandant ce que je ressentirais si cela m’étais arrivé. Je suis une hypersensible alors j’en pleure encore en écrivant ces lignes.

La deuxième partie :

Je pensais que la fin serait plate. Au départ je n’ai pas ressenti grand chose et au fil des lignes moi aussi j’ai pleuré. C’est triste, c’est bien écrit, c’est réel finalement.
J’ai trouvé cette partie très riche, notamment les échanges entre les deux protagonistes, les citations, les post-it etc.

Je me dois d’insister sur le sujet principal du roman qui est le suicide. A la fin de l’ouvrage je vous invite à lire les notes de l’auteur.
J’avais une amie quand j’étais en troisième, elle s’appelait Lauryne et en fait c’était ma meilleure amie. Lauryne se mutilait, elle avait des idées suicidaires. J’ai vu ses cicatrices, j’ai vu sa plaie quand elle s’est ouvert avec une lame de rasoir, j’ai pleurer pendant le cours de français parce qu’elle était à l’hôpital.
Elle allait mieux et nos chemins se sont séparer mais je me disait « Je vais prendre de ces nouvelles bientôt, on pourrait se revoir même, comme au bon vieux temps ». Sauf qu’un jour j’ai appris que Laurine s’était suicidé. Et que plus jamais je ne pourrait prendre de ses nouvelles. Peut-être que si je l’avais fait, les choses auraient été différentes.
J’ai toujours la lettre qu’elle m’a écrite, dans laquelle elle me dit à qu’elle point elle est heureuse d’être mon amis.

Lauryne est morte, c’était mon amie, une personne que j’aimais sincèrement et que j’aimerais toujours. Une personne qui était insulté chaque jour au collège, comme moi. Je m’en suis sortie mais pas elle.

Cette chronique prend un nouveau tournant mais il faut en parler. Le harcèlement fait des ravages. Si vous en êtes victime, parlez-en. Ne faite pas la même erreur que Lauryne.

Maintenant je voudrais vous parler des troubles bipolaires, un sujet également abordé dans le roman.
Ces troubles sont aussi appelé « maniaco-dépressif« . Les personnes qui en souffre ont des phase « maniaque » : tout vas bien, la vie est belle, je suis géniale, tout est géniale. Et des phases « dépressives » : Pourquoi vivre, tout est nul, je suis horrible etc.
C’est du sérieux, c’est un trouble, on n’y peut rien et il y a des traitements pour cela. Une personne de l’entourage de mes parents s’est suicider. Cette personnes étaient en phase dépressive et ne s’est pas faite aider. Résultat ? Elle est morte et laisse un enfant derrière elle.
C’est à ce moment que j’ai réaliser à quel point les gens sont mal informé sur ce trouble. Je l’ai expliquer à mes parents et à ma famille. C’est important de savoir et de ne pas stigmatiser les personnes qui en souffres. Ce n’est pas être fou que d’avoir un trouble mental.

Sous ces airs innocents, Tous nos jours parfaits abordes des sujets très importants tout en s’adressant à des adolescents. A la fin du roman il y a des numéros à contacter pour se faire aider. C’est une démarche totalement honorable de la part de l’auteure.
Nous connaissons tous quelqu’un ayant besoin d’aide, même si parfois, nous ne le savons pas.
Je tire mon chapeau à l’auteure qui a eut le courage de nous parler de sujets très sensibles avec une plume magnifique et des personnages riches qui semble réels.

Vous devez lire ce roman. Ne serait-ce qu’en hommage à toutes les personnes victimes du suicide. Oui je dis bien victimes.

Lauryne, cette chronique elle est pour toi. Tu me manque, je suis désolé qu’on se soit perdu de vu, mais je ne t’ai jamais oublier, je ne t’oublierais jamais. Je garde ta lettre précieusement.
Je t’aime.

8 réflexions sur “Tous nos jours parfaits – Jennifer Niven

  1. Laurapassage dit :

    Quelle chronique touchante. Et même si je n’ai pas totalement accroché avec ce livre (n’ayant pas ressenti les émotions de l’histoire à cause de la façon qu’à l’auteure de les présenter), je comprend tout à fait comment il a pu avoir un réel impact pour toi.

    Aimé par 1 personne

  2. Pleack dit :

    Ton hommage est vraiment émouvant. C’est vrai que le harcèlement au collège/lycée est un fait et les élèves ne savent souvent pas le mal qu’ils font.
    Je regarderai pour me procurer ce livre, merci beaucoup

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