Les hauts de Hurle-Vent – Emily Brontë

Les hauts de Hurle-Vent
– Emily Brontë

emily-bront-les-hauts-de-hurle-vent

Editeur : Le livre de poche
Nb de pages : 392
Prix : 5.60 Euros

Résumé :

Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l’ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s’approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu’au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.

Mon Avis :

On commence l’histoire avec Mr Lockwood qui emménage dans la région. Il rencontre le mystérieux Mr Heathcliff. Tout de suite intrigué par cet étrange personnage, Lockwood veut en savoir plus. Pour cela, il va tenter de faire parler sa servante.

On se retrouve donc plongé dans le récit de Nelly Dean qui connait les moindre détail de la vie des résidents des Hauts de Hurle-Vent.
Le petit problème est qu’on se perd très vite avec les personnages. Notamment avec les différentes Catherine. Je conseillerais à ceux qui ne sont pas coutumier des classiques de se faire une fiche récapitulative des personnages afin de mieux s’y retrouver.

Amour, amitiés, trahisons, désespoir, joie. Voilà ce qui rythme le récit. On veut savoir la vie des personnages.
L’écriture est très accessible, rien de compliqué! Emily Brontë à su créer une ambiance très spéciale, captivante. Nous sommes vraiment plongés dans l’histoire.

J’ai beaucoup aimé la fin du livre que j’ai trouvé juste et belle. A vous de découvrir ce grand classique!

Tess d’Urberville – Thomas Hardy

Tess d’Urberville
– Thomas Hardy

9782253005964-001-t

Editeur : Le livre de poche
Nb de pages : environ 400
Prix: 6.60 Euros

Résumé :

Jeune paysanne placée dans une famille, Tess est séduite puis abandonnée par Alec d’Urberville, un de ses jeunes maîtres. L’enfant qu’elle met au monde meurt en naissant.

Mon Avis:

N’ayez pas peur de lire des classiques, l’écriture n’est pas inaccessible, au contraire. Quand on commence Tess d’Urberville, on peut être un peut perdu par l’univers, les personnages, les multiples références que nous ne connaissons pas. Mais il faut s’accrocher car ce roman en vaut véritablement la peine.

Tess d’Urberville n’est pas un roman à l’eau de rose comme certains peuvent le penser. Au contraire, c’est un livre dramatique, Tess n’est pas épargnée par les événements.

Quelques petites précisions pour vous aider dans votre lecture: 
– John Durbeyfield, le père de Tess, se découvre une généalogie prestigieuse: il est un descendant de la noble lignée des d’Urberville.
– Alec d’Urberville est un lointain parent de Tess.
– Nous sommes dans l’Angleterre du 19ème siècle, en conséquence, les valeurs morale ne sont pas les mêmes, la société est complètement différente de la notre. C’est dans une Angleterre puritaine que nous sommes plongés. Il est important de le savoir.
– Le roman est divisée en 7 phases, elles-même divisées en plusieurs chapitres.

Au début du roman, Tess est une jeune fille d’environ 16 ans, elle vient d’un milieu modeste et sa mère aimerait bien la marier.
Quand son père se découvre être un descendant des d’Urberville, lui et sa femme envoient Tess rencontré leurs parents : la famille d’Alec.
Alec est un personnage très mystérieux que l’on a du mal à cerner. On comprend cependant rapidement qu’il ne veut pas que du bien à Tess. En effet la pauvre va se retrouver enceinte sans être mariée. C’est une chose extrêmement grave qui humilie sa famille.

S’ensuit plusieurs péripéties qui se passent sur plusieurs années. Au fil des pages on ne peut que s’attacher à cette jeune femme robuste, courageuse, passionnée. Tess ne cherche que le bonheur des siens. Elle est touchante et tout ce qui l’affecte vient à nous affecter aussi.
J’ai eut l’impression de ressentir toutes les émotions ressenties par Tess, surtout dans la deuxième partie du livre.

Il est également très probable que vous vous identifiez à elle, comme ce fût mon cas. Nous avons toutes été un jour malmené par un garçon. On a tous une fois déçut nos parents, on a eut honte de certaine chose.
Cette identification rend le récit bien plus fort, bien plus poignant et c’était bien le but.
A cette époque, les livres était l’une des rares façons pour les jeunes filles de connaitre le monde, et surtout d’être mise en garde contre les garçons.

La fin du roman est rapide, on ne peut pas s’arrêter de lire avant d’avoir atteint le dernier mot!
Oui il y a quelques longueurs, des descriptions longues et laborieuses, des passages moins captivants mais ils permettent de mettre en avant les passages les plus forts.
L’écriture est tellement belle, la façon qu’on les personnages de s’exprimer me plait particulièrement. A mon sens cela fait la force de ces romans classiques: ils sont écris avec soin, pas à l’arrache pour vendre un maximum d’exemplaires. Ces romans ont un but, un message. Ils apportent quelque chose au lecteur!

J’ai pris une véritable claque littéraire durant cette lecture. Un vrai coup de foudre comme on les aimes.
A tous : vous devez lire Tess d’Urberville !

A l’ouest rien de nouveau – Erich Maria Remarque

A l’ouest rien de nouveau
– Erich Maria Remarque

81x0loehkal

Editeur: Le livre de poche
Nb de pages : 254
Prix : 5.10 Euros

Résumé :

Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes…
Témoignage d’un jeune soldat allemand de la guerre 1914-1918.

Mon avis :

L’auteur de ce livre, Erich Remarque, a lui même été envoyé au front lors de cette terrible guerre. La seul différence avec Paul Baümer (personnage principal du livre) est qu’il n’était pas volontaire.
Il a été blessé par des éclats d’obus.

Je trouvais important de préciser ceci, le fait que l’auteur ait vécu l’horreur renforce son récit, cela le rend plus vrai, et plus touchant.

Nous vivons la guerre du point de vue de Paul Baümer, un jeune allemand âgé de 19 ans au début du livre. Il part combattre avec 7 de ses camarades de classes. Paul est volontaire, mais il est extrêmement jeune, il s’interroge beaucoup au sens de tout cela, à ce qu’il fera une fois la guerre terminé.
Les compagnies alterne entre le front et des positions en arrière, plus à l’abri. Quand ils sont au front, Erich Remarque ne nous épargne rien!
Faim, rats, hygiène plus que précaire, sang, morts, cris de douleur, agonie. Nous voyons absolument tout ce que voit Paul!

On se rend compte que ces soldats allemands étaient comme nos soldats français: de simple citoyens voulant protéger leur pays. Ils ne pensaient pas à mal, ne voulaient pas que cette guerre continue.
J’ai plusieurs fois eut du mal à continuer ma lecture tant l’horreur était présente.
La peur représente une partie importante de l’ouvrage. C’est l’un des sentiment dominants pour ces soldats.
La faim est ce qui torture quotidiennement les jeunes hommes qui deviennent à peine capable de tenir debout.

Les semaines, les mois et même les années passent. Paul perd peu à peu ses amis, il voit d’autres jeunes arriver pour combattre et se faire exterminer, faute d’entrainement.
Il pense à sa famille, à sa mère qui est souffrante. Il pense également aux femmes, qu’il ne voit presque plus.

Le but du livre est de nous faire prendre conscience de l’atrocité vécu par ces milliers d’hommes et de femmes. Oui, les femmes aussi ont énormément souffert de la guerre, elles ont vu leurs pères, fils, frères partir pour ne jamais revenir. Elles ont connu la misère, la faim.
Le pari est réussi puisque dès la sortie du livre (1928) le succès fut immédiat!

Si vous avez l’âme sensible, le lire n’est peut-être pas une bonne idée, nos sentiments ne sont vraiment pas ménager. Rien ne nous ai épargné!
En revanche il est très intéressant de voir le point de vue d’un soldat allemand et non d’un français.
Au final, où est la différence ? Ils sont tous humains. Ils voulaient tous vivre. Mais ont leur a volé leur vie, pourquoi ?